2 Février 2014
Quand l'ennui, lourd, s'effondre sur mes sens
Casse l’échafaudage de mes pensées
Rompt, de mes jours, le fil de la cadence
M'enlise dans son sordide bourbier
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Quand l'ennui, sur le jardin de mon coeur
Étend de lugubres voiles sombres
Et de ses doigts crochus de maraudeur
Enfouit les pâles braises dans l'ombre
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Quand l'ennui dans mes veines s'insinue
Comme un poison mortel endort mon corps
Rabougrit ma vie en vieux bois tordus
Fane mes yeux perdus sans sémaphore
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Je t'en prie, vient me chercher mon amour
Dans le vent, tire les rais du soleil
Chamboule le temps, troublant troubadour
Tuons l'ennui à coups de merveilles