8 Avril 2014
Ses mots m'ont affolée, comment ne pas sombrer
Ses pupilles tout en apparat me fixaient
Dans la vile lumière, il voulait briller
Maquillé de faux, son sourire s'ajustait
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Des discours à foison comme une pluie d'épées
Tranchaient en mon cœur des sentiments gâchés
l'arrogance à la boutonnière, le port altier
son regard maquillé se voulait volupté
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Le clinquant volubile hurlant aux oreilles
Je suffoquais empalée par son faux élan
Ses mains habiles faisaient jaillir des merveilles
En flocons de cendre, à mes pieds retombant
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Sous la lumière crue, son visage tordu
Charogne crispée, tombée dans la vulgarité
En mon cœur si nu, ses mots ne résonnent plus
Je suis à terre, mais de l'imposteur libérée.